Vous avez reçu un signalement par l’école, un professionnel de santé, ou une autre personne concernant votre enfant ? Vous paniquez déjà ? Stop ! Ces signalements sont souvent abusifs. Oui, vous avez bien lu : abusifs. Les enseignants et les professionnels de santé signalent à tout va. Des absences répétées ? Hop, signalement. Un comportement un peu trop vif ? Encore un signalement. Ça devient ridicule.
Ces signalements vous font perdre votre temps et votre calme. Vous êtes parent, pas suspect. Ne laissez pas ce système vous accabler. Cet article va vous montrer pourquoi il ne faut pas toujours s’inquiéter de ces signalements souvent exagérés.
Comprendre ce qu’est un signalement
Avant de céder à la panique, il faut bien comprendre ce qu’est un signalement. Ce n’est pas un simple rapport d’incident. C’est une observation sérieuse qui suggère qu’un enfant pourrait être en danger ou avoir des difficultés importantes. Ça peut concerner sa santé physique, son développement psychologique ou sa sécurité. Mais attention, l’école et les professionnels de santé en font parfois trop.
Prenez les absences répétées. Un enfant malade ou qui passe par une période difficile à la maison peut manquer l’école. Rien de plus normal. Mais certains enseignants voient cela comme un signe de danger immédiat et appellent ça une “information préoccupante”. Un comportement un peu trop vif en classe ? Encore une “information préoccupante”. Ils ont la gâchette facile, et c’est problématique.
Le signalement n’est pas un problème si on comprend le fonctionnement et si l’on suit nos conseils stricts.
L’école abuse souvent du terme “signalement”. En réalité, il n’existe pas tout seul dans la loi. La seule chose qui existe, c’est le “signalement pour information préoccupante“. Et celui-ci s’adresse directement à un juge ou un procureur de la République. Rien à voir avec ce que l’école essaie de vous faire croire.
Quand l’école déclare qu’un enfant a quitté l’établissement, ce n’est pas un “signalement” mais une simple déclaration administrative. Pourtant, ils aiment jouer sur les peurs. En utilisant des termes alarmistes, ils font monter la pression inutilement. Ne tombez pas dans ce piège. Connaître ces nuances peut vous aider à rester calme et à répondre de manière appropriée.
Alors, avant de vous inquiéter à cause d’un signalement de l’école, prenez une grande respiration. Comprenez que beaucoup de ces signalements sont exagérés et ne vous font courir aucun risque réel.
Les motifs fréquents de signalement
Passons maintenant aux motifs fréquents de signalement. Attention, on parle bien ici de signalements simples, pas de signalements pour information préoccupante adressés à un juge ou un procureur.
Difficultés scolaires
Premier motif de signalement : les difficultés scolaires. Votre enfant est dyslexique, dyspraxique ou dyscalculique ? Pas de panique, mais ne soyez pas surpris si l’école décide de faire un signalement. Ils voient souvent ces difficultés comme des problèmes majeurs nécessitant une intervention immédiate. Mais en réalité, beaucoup d’enfants surmontent ces défis avec le bon soutien (pensez à l’école à la maison).
Problèmes de santé et troubles de l’attention
Ensuite, il y a les problèmes de santé et les troubles de l’attention. Le TDAH, l’autisme ou d’autres troubles similaires sont souvent signalés. Pourquoi ? Parce que certains enseignants et professionnels de santé ne savent pas toujours comment gérer ces situations et préfèrent se couvrir en faisant un signalement. Encore une fois, cela ne signifie pas que votre enfant est en danger ou que vous avez fait quelque chose de mal.
Comportements préoccupants à l’école
Enfin, les comportements préoccupants à l’école sont un motif courant de signalement. Un enfant qui se comporte de manière agressive ou qui s’isole peut facilement faire l’objet d’un signalement. Mais il faut se rappeler que les enfants traversent des phases, et que ces comportements peuvent être des réactions temporaires à des changements ou des stress dans leur vie.
Les écoles aiment jouer sur les peurs et utilisent des termes alarmistes pour faire monter la pression. Ne tombez pas dans ce piège. La plupart de ces signalements simples sont là pour attirer votre attention sur des comportements ou des situations qui peuvent être corrigés avec un peu de soutien et de bonne volonté, parfois avec un changement d’école ou de mode d’instruction.
Comment réagir face à un signalement
Vous avez reçu un signalement de l’école concernant votre enfant ? Pas de panique. Voici comment gérer cela de manière sereine et efficace.
Vous avez eu un signalement pour information préoccupante : allez ici
Gardez votre calme et répondez poliment
La première règle est de ne pas paniquer. Répondez poliment aux remarques des enseignants ou des professionnels de santé. Dites-leur que vous prenez note de leurs observations et que vous allez examiner la situation de plus près. Soyez ouvert et calme, même si vous pensez que le signalement est exagéré.
Restez vague mais courtois
Quand on vous pose des questions ou qu’on vous demande des détails, restez vague mais courtois. Vous ne devez pas tout expliquer ou justifier chaque comportement de votre enfant. Un simple “Merci pour votre préoccupation, nous allons en discuter en famille” suffit souvent à calmer les esprits. L’important est de montrer que vous prenez la situation au sérieux sans vous engager dans des explications détaillées qui pourraient être mal interprétées.
Si l’insistance persiste, menacez de porter plainte
Si les professionnels ou l’école insistent de manière excessive et que vous sentez une pression injustifiée, ne vous laisser pas intimider et n’hésitez pas à rappeler vos droits. Vous pouvez mentionner poliment mais fermement que si les accusations persistent sans fondement, vous envisagerez de prendre des mesures légales pour dénonciations calomnieuses, violation de droit à la vie privée, harcèlement ou diffamation en fonction de votre situation.
Voir aussi : Comment portez plainte ?
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Et n’oubliez pas : vous êtes le meilleur défenseur de votre enfant. Connaissez vos droits et n’hésitez pas à les faire valoir si nécessaire.
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